PEINTURE LYONNAISEAndré Cottavoz

André COTTAVOZ - LE QUAI 10

Les œuvres de André Cottavoz sont présentées dans de nombreux musées ou expositions, en France ou à l’étranger et font de lui un artiste reconnu.

« Lorsque je peins un paysage, j’essaie que le ciel soit aérien, que la terre soit lourde, que la mer bouge. C’est en cela que je ne suis pas figuratif. J’essaie d’être réel le plus possible… »
André COTTAVOZ

André Cottavoz est né le 22 juillet 1922 à Saint-Marcellin dans l’Isère. Ses parents travaillent dans l’industrie chapelière et la famille vit à Romans. Dès l’adolescence, il est subjugué par une œuvre de Van Gogh et, encouragé par sa mère aquarelliste, il entreprend sa première réalisation. 

Peindre et sculpter la matière à l’aide d’un couteau, et en faire jaillir la lumière… c’est dorénavant sa raison de vivre. Son amour de l’art et sa pratique si singulière du relief deviennent sa principale motivation.

A 17 ans il part à Lyon et s’inscrit aux beaux-arts mais  son enthousiasme est très vite stoppé par la guerre et il est déporté en Autriche en 1942 où il effectue, avec son ami Paul-Philibert Charrin, son service de travail obligatoire (STO). Après d’ harassantes journées de travail dans une usine d’armement, la pratique de la peinture, réalisée avec les moyens du bord sur de vieux cartons, l’aide à supporter ces conditions de vie difficiles. A son retour d’Autriche, traumatisé par ces années de captivité, Il ne renonce pourtant pas à la peinture et réintègre l’école des Beaux Arts à Lyon.

Une nouvelle vie étudiante commence alors… Faite de rencontres avec de jeunes artistes tous peintres passionnés, des amitiés se dessinent,… Jean Fusaro, Jacques Truphémus, André Lauran, Georges Adilon, tous élèves ou amateurs d’Antoine Chartres. Tous sont animés de la même frénésie… Soucieux de la rigueur,  ils refusent la banalité et assument leur choix. Leur jeunesse leur apporte l’élan nécessaire pour accomplir leurs desseins. Lors d’ une exposition en 1948 à la chapelle du  lycée Ampère de Lyon où ils seront quartorze à exposer, André et ses amis, donnent  naissance à un nouveau mouvement : le sanzisme… le sans isme par opposition au cubisme, réalisme, pointillisme, impressionnisme et autre fauvisme… expression simplement inventée par Charrin pour attirer l’attention des visiteurs…

Il leur est toutefois difficile de vivre de leur passion et, espérant sortir de l’ombre, Ils décident de «monter» à Paris. Le soutien de l’Ecole de Paris leur permettra de participer à bon nombre de salons, expositions, concours. On les retrouve au salon d’Automne, aux Tuileries, Salon des jeunes peintres…

André Cottavoz obtient le prix Fénéon en 1953, ce qui lui permet de se faire connaître du grand public et contribuer à sa notoriété à l’étranger. Son talent est enfin reconnu !

Il quitte alors la capitale pour le Sud de la France. Séduit et conquis par la Méditerranée, sa lumière et ses couleurs qui l’inspirent et qu’il sait si bien sublimer dans ses œuvres, il ouvre un atelier à Vallauris. Il y découvre la céramique, et coopère avec Roger Collet (sans jamais oublier qu’il a travaillé pour les céramiques de Picasso pour gagner sa vie.) Il explore en parallèle d’autres techniques notamment la gravure et la lithographie.

Une collaboration est entamée avec plusieurs galeries, notamment avec Tamenaga qui, portant un grand intérêt à ses œuvres, le prend sous contrat pour ses galeries au Japon. Le succès est assuré puisqu’il y réalise un tableau “ Vue du mont Fujiyama” d’une dimension de cinq mètres sur cinq.

Les oeuvres de André Cottavoz sont présentées dans de nombreux musées ou expositions, en France ou à l’étranger et font de lui un artiste reconnu.

André Cottavoz nous a quitté le 8 juillet 2012 à Vallauris.

On ne s’y trompe pas …. On reconnaît son travail immédiatement… on y trouve puissance, lumière, épaisseur, obtenue grâce au couteau, sa troisième main. Qu’il réalise un portrait, un autoportrait, un nu, un paysage, une ville ou une nature morte, on reste ébloui par la densité de la matière, épaisse et généreuse de laquelle rejaillit la lumière.
“Peindre, c’est presque sculpter” déclare Jean Cottavoz.

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