(SKOCZOW-HONGRIE 1912 – ANTIBES 1992)Ludwig Klimek

Ludwig KLIMEK

Ludwig Klimek
(Skoczów 1912 – Antibes 1992)

Klimek s’émancipe des codes académiques pour flirter avec le fauvisme, le cubisme, l’expressionnisme. Toujours dans une palette de couleurs singulière faite de dissonances chromatiques capables de générer une désarmante harmonie. Cette dernière s’invite dans plusieurs thématiques : le paysage, la nature morte, la mythologie et la figure féminine. 

Ludwig Klimek est né en 1912 à Skoczów (Autriche-Hongrie aujourd’hui en Pologne). Il fait ses études à l’Académie des Beaux-Arts de sa ville natale. Il quitte la Pologne pour aller en France, arrive à Paris en mars 1939 et travaille dans l’atelier d’André Lhote et à l’Académie de la Grande Chaumière. Son ami Édouard Vuillard lui fait obtenir une bourse des Affaires étrangères. Il admire les oeuvres des grands peintres et entame rapidement une carrière dans ce qu’on a coutume d’appeler la Nouvelle Ecole de Paris, en référence à ces artistes qui associent la figuration et l’abstraction dans les années entourant la Seconde Guerre mondiale.
Chez Klimek toutefois, les expressions picturales les plus abstraites ne feront l’objet que d’une parenthèse furtive dans les années 1960. À l’image des nombreux artistes fascinés par la lumière et les couleurs méridionales, Ludwik Klimek rejoint le Midi quelque temps après son arrivée en France. Il s’établit une première fois à Aix-en-Provence avec sa femme, rejoint les résistants en Savoie en 1943, revient à Paris à la Libération avant de s’installer définitivement dans le Sud-Est en 1947. D’abord à Nice, puis Menton durant vingt ans, avant Saint-Paul-de-Vence, Juan-les-Pins et, enfin, Antibes où il meurt en 1992.

Durant ces décennies, Klimek côtoie Picasso, Chagall et Matisse, lequel fonda la Biennale Internationale d’Art de Menton en 1951 où Ludwig Klimek est distingué à deux reprises (une médaille d’argent en 1951 et en 1953).

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