A DÉCOUVRIR Emmanuel Bellini

Emmanuel BELLINI en compagnie de Rainier de Monaco

Emmanuel Bellini avec le Prince Rainier de Monaco - LE QUAI 10
Emmanuel Bellini avec le Prince Rainier de Monaco - LE QUAI 10

Emmanuel BELLINI
(Monaco 1909 – Saint-Laurent-du-Var 1989)

“La peinture, c’est la couleur, en dehors c’est du graphisme. Quand la peinture et le graphisme sont conjugués, c’est la perfection.”

Voyager avec Bellini, c’est découvrir la musique, le théâtre, les drames et la nostalgie de sa “belle époque”. C’est l’enfance heureuse qui domine dans l’homme. Il a puisé dans ses souvenirs pour devenir l’artiste qui a conquis la célébrité. Ses oeuvres sont vraies.

Emmanuel Bellini est né à Monaco le 26 mars 1904, d’un père mécanicien ajusteur et international de gymnastique et d’une mère brodeuse. A 15 ans en 1919, il entre à l’Ecole Supérieure d’Arts Plastiques de la ville de Monaco. Sa famille ne pouvant subvenir financièrement à des études artistiques plus poussées à Paris, Bellini rentre comme apprenti chez Charles Delmas, architecte, chez qui il travaillera pendant 8 ans. Parallèlement à son métier, il réalise des dessins humoristiques et des caricatures pour la presse sous le nom de “Mène”. Il s’installera à Sainte-Maxime en 1929, et sera entre autre l’architecte d’exécution de la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence.

Autodidacte, il commence à peindre en 1948, encouragé par Cyril Constantin. Après seulement une année d’exercice, il expose à Cannes dans la hall de la Compagnie Grosso et obtient un succès immédiat. Encensé par Louis Pasteur et Jean-Gabriel Domergue il sera reconnu en France et à l’étranger, notamment à Paris à la galerie Pétrides où il expose de 1951 à 1976. Emmanuel Bellini fait en 1953 l’acquisition d’une belle chapelle d’inspiration baroque, érigée en 1894 par le comte Vitali, pour en faire son atelier. Il y travaille d’arrache pied, et produit beaucoup.

En 1972, le Prince Rainier de Monaco offre à Emmanuel Bellini une rétrospective de ses oeuvres dans le cadre du Sporting d’Hiver. Cent-cinquante toiles y sont exposées, y compris la toute première “deux perruches”, oeuvre revenue pour cette occasion de New-York. Pour son 80e anniversaire, le Prince lui offre une nouvelle exposition qui sera l’occasion de présenter leur passion commune : une série de création sur le thème du cirque.

Après son décès en 1989 à Cannes, chaque année au Festival International du Cirque de Monaco est remis un Prix Emmanuel Bellini.

Ses thèmes de prédilection sont les calèches et les carrioles, (souvenirs d’enfance lorsqu’il soignait les chevaux), mais aussi les clowns, les fleurs, les dômes, Venise,Paris,Nantes Monaco, Velasquez et les paysages.
Il travaille différentes techniques, huiles, dessins, aquarelles qui rappellent un impressionnisme lointain avec des accents de fauvisme. Ses couleurs sont intenses, ensoleillées chaleureuses, pleines d’énergie, et en même temps délicates et discrètes. Elles sont la preuve d’une imagination poétique et optimiste.

Voyager avec Bellini, c’est découvrir la musique, le théâtre, les drames et la nostalgie de sa “belle époque”. C’est l’enfance heureuse qui domine dans l’homme. Il a puisé dans ses souvenirs pour devenir l’artiste qui a conquis la célébrité.

Ses œuvres sont vraies.